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La résilience : Fondements théoriques et opérationnalité

L’approche du développement par le renforcement de  la "résilience" s’impose de plus en plus et l’Assemblée Générale des Nations Unies vient d’en faire un impératif de l’agenda post-2015. Le concept de "résilience" s’applique en effet à la prévention des chocs aussi bien qu’au traitement des sorties de crise. Mais, quelle est en réalité la portée de ce concept considéré tantôt comme abstrait tantôt comme un "fourre-tout"? Nous proposons ici quelques éléments bibliographiques qui l'abordent dans ses fondements théoriques comme dans son opérationnalité effective selon les acteurs, les échelles et les domaines d’intervention.


  • Châtaignier J.-M. , 2014, Fragilités et résilience : nouvelles frontières de la mondialisation, Paris, Karthala
  • Dubois J.-L., Ouattara M. , 2014, Vous avez dit "résilience" ? Eléments conceptuels et politiques publiques. In : Châtaigner J.M. (ed.) Fragilités et résilience : les nouvelles frontières de la mondialisation. Paris : Karthala

Résumé :

Issue du monde scientifique, la notion de résilience est devenue omniprésente dans le langage des experts et des décideurs lorsqu’ils sont confrontés à l’avènement de crises, à la recherche de solutions pour les surmonter, et plus généralement, à l’anticipation de catastrophes potentielles. Sa conceptualisation semble pourtant différer selon les domaines scientifiques concernés, rendant d’autant plus complexe l’élaboration de politiques publiques dont les mesures préventives (ex-ante) visent à anticiper les crises et les catastrophes naturelles, et les interventions spécifiques a posteriori (ex-post) à en surmonter les conséquences. On peut cependant penser, au vu des expériences menées par les diverses disciplines, que l’on dispose déjà d’un socle de connaissances interdisciplinaires suffisant pour qualifier la résilience, qu’elles qu’en soient les formes d’expression. Un socle de connaissance qui permet une définition commune à l’ensemble de ces disciplines reliant choc, rupture, et capacité de rebond, à l’émergence d’un processus de résilience pour toutes les entités concernées, individus et personnes, groupes sociaux et collectivités, systèmes naturels.  Cela n’empêche nullement de poursuivre l’élaboration d’un cadre conceptuel complet à partir de l’observation de nouvelles situations.


  • Koffi J.-M. , 2014, La résilience : origine et évolution d'un concept polysémique . In : Châtaigner J.M. (ed.) Fragilités et résilience : les nouvelles frontières de la mondialisation, Paris : Karthala
  • Koffi J.-M. , Ballet J. , 2014, Resilience et sociétés , numéro spécial, Ethics and Economics, Vol.11 No. 1
  • Holling C.S. , 1973, Resilience and Stability of Ecological Systems , Annual Review of Ecology and Systematics 4, 1-23